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 Conférences 

Conférence mercredi 10 avril 2019 à 19h30

 

04/03/2019

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À la différence des voies perses ou égyptiennes, royales et payantes, les voies romaines étaient publiques, gratuites et ouvertes à tous. Nous sommes revenus à des autoroutes payantes à péage. Mais nos routes et nos chemins de fer sont les héritiers des vois romaines, suivant les mêmes tracés : nous sommes les héritiers des routes romaines.

Les voies romaines étaient d’une qualité technique exceptionnelle, surélevées et lisses, assorties de bornes, de ponts, de tunnels, de viaducs, de relais de poste. Elles constituaient un réseau européen et méditerranéen de plus de 80.000km… et elles « n’allaient » pas à Rome, elles en partaient, depuis la « borne milliaire d’or » que l’on voit encore sur le Forum.

Une réalisation étonnante, que l’on peut encore voir aujourd’hui, un peu partout, et qui vous enchantera si vous allez vous promener  à Rome sur les pavés de la Via Appia, sur la Via Sacra ou la Via Biberatica, ou simplement à Saint-Romain-en-Gal.

C'est Jean Guichard, ancien professeur d'italien à la faculté de Lyon, fondateur de l'association INIS de Bourgoin-Jallieu, qui nous fera voyager sur les voies romaines !

La conférence aura lieu à l'amphithéâtre du collège Saint-Bruno à La Tour du Pin. 

ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 25 avril 2018 à 19h30

 

13/03/2018

Beaucoup connaissent Gilbert Bouchard, au travers de BD historiques aussi fameuses que les voyages d'Alix, ou encore l'histoire de l'Isère. 

Dernier ouvrage en date : "Ce diable de Lesdiguières", entièrement dédié à cette grande figure du Dauphiné. Dans cette bande dessinée historique teintée de fantastique, Gilbert Bouchard nous dévoile le destin particulier du Duc de Lesdiguières, chef de guerre hors pair qu’Henri IV lui-même qualifia de « rusé comme un renard. »

 

« 8 septembre 1626. Dans la blancheur immaculée des Alpes, un homme voyage seul. Sentant sa dernière heure arriver, François de Bonne trouve un abri où l’attend un inquiétant personnage qui semble bien le connaître. Ensemble, ils reviennent sur la vie et la carrière de celui qui fut Duc de Lesdiguières, comte de Pont-de-Veyle, seigneur du Glaizil, maréchal de France, mais est également le dernier connétable de France. Un chef militaire dont l'impressionnant pédigrée n’a jamais comblé l’absence de l'amour de sa vie : sa maîtresse Marie. »

C'est Gilbert Bouchard, en personne, qui nous dressera le portrait de ce Lesdiguières endiablé ! Au cours de la soirée, il nous fera pénétrer dans son art qui lui permet de vulgariser l’histoire auprès du public, grands et petits. 

La conférence aura lieu à l'amphithéâtre du collège Saint-Bruno à La Tour du Pin. 

ENTRÉE GRATUITE.

Gilbert Bouchard raconte son itinéraire d'auteur de bandes dessinées durant 1h30.
Aujourd'hui, il en est à 2300 pages de BD publiées dont 34 albums sans oublier de nombreux dessins de communication pour des entreprises, des illustrations de jeux pour France 3, etc.

Conférence mercredi 17 janvier 2018 à 19h30

 

05/01/2018

Les châteaux sont une des richesses architecturales de l’Italie, avec le palais urbain et la « villa » de campagne : le château est à la fois un symbole du pouvoir masculin et guerrier et de la richesse, et un lieu de refuge pour les populations paysannes des alentours en cas de danger.

 

Dès l’antiquité, les « chefs » occupent un édifice  plus grand, plus sûr, plus confortable (comme les « nouraghes » de Sardaigne du Xe siècle av.J.C.) ; mais la grande période des châteaux sera la féodalité : l’empereur délègue ses pouvoirs territoriaux à un seigneur, marquis, comte, duc, qui lui sont soumis et qui font construire le ou les châteaux nécessaires pour défendre leurs terres et leurs paysans ; chacun de ces seigneurs délègue à son tour, et le nombre de châteaux se multiplie. Mais quand l’empire cesse de dominer l’Europe, l’Italie se fragmente en une quantité de petites villes-États ou de petites seigneuries, et le nombre de châteaux et de forteresses augmente. Et à partir du XVe siècle, quand les techniques militaires se transforment et qu’apparaît le canon, en même temps que les États s’agrandissent, le château perd parfois en partie sa fonction militaire pour être un lieu de pouvoir, de richesse matérielle et artistique, de luxe.

 

Nous verrons donc plusieurs exemples de châteaux, du Nord au Sud de l’Italie et de plusieurs périodes, en évoquant quelques-uns des grands constructeurs (l’empereur Frédéric II fait construire près de 200 châteaux), des architectes (Francesco di Giorgio Martini) et des rois développant leurs châteaux de chasse et de repos (Les Savoie de Turin et leurs « délices »). Ce sont des lieux de beauté et de richesse historique, qui illustrent l’histoire des « grands » de ce monde, les seuls dont on écrit souvent l’histoire !

C'est Jean Guichard, ancien professeur d'italien à la faculté de Lyon, fondateur de l'association INIS de Bourgoin-Jallieu, qui nous fera voyager dans l'histoire et l'Italie des châteaux.

Après la conférence, ce sera l’occasion de partager la galette des rois pour débuter l’année en convivialité !

La conférence aura lieu à l'amphithéâtre du collège Saint-Bruno à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 15 novembre 2017 à 19h30

 

07/11/2017

Au temps du château médiéval, La Tour du Pin comptait un peu plus de 300 habitants. Vous découvrirez au travers de cette conférence un pan de leur vie !

 

"Propriété des Chevaliers de l'Ordre de Malte jusqu'en 1307, le Dauphiné devint  par sa situation géographique, une terre de conflits incessants. A la jonction de la Bourgogne, du Royaume de France et du puissant Comté de Savoie, la baronnie de La Tour en Dauphiné, était le point  naturel d'affrontement de leurs prétentions territoriales. Elle était, contre son gré, un lieu de haine ou d'amour, de deuil ou de survie."

Dans son roman historique, "Les bûchers de Brandelune", René Mollard fait revivre une brève période de vie en Dauphiné, celle du XIV° siècle où les intempéries et les ravages de la peste additionnèrent leurs méfaits à ceux des agresseurs territoriaux. Lors de cette conférence, il reviendra sur la vie et les tourments de ceux "qui constituent le plus grand nombre et travaillent  pour nourrir ceux qui se jalousent, se combattent ou prient." Et sur cette époque, le Moyen-Âge, un temps mesuré à l'aune des remparts, des forteresses, des cathédrales qui rivalisent d'orgueil, des épidémies et des famines insurmontables qui dissèquent  familles et villages...

La conférence aura lieu à l'amphithéâtre du collège Saint-Bruno à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 18 octobre 2017 à 19h30

 

22/09/2017

Tous les turripinois connaissent la place et le groupe scolaire  "Albert THEVENON". Mais qui était-il ?

 

Né en 1922,  c'est un garçon plein de vie, membre de nombreuses associations locales.

Eclectique, il fait à la fois partie de l'Harmonie, du Cercle Laïque et pratique diverses disciplines sportives : l'athlétisme, la gymnastique au sein de L'Alerte et le football à l'Union Sportive. C'est également un élève appliqué, consciencieux tant à l'école primaire qu'à l'école supérieure de La Tour du Pin. Comme de nombreux jeunes à l'époque, il travaille à l'usine Clerget où son professionnalisme est vite reconnu.

Après l'armistice de 1940, en avril 1942, il intègre l'organisation "Jeunesse et Montagne" afin de compléter sa formation physique, morale et civique.

Refusant de partir pour le Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne, dès le 9 mars 1943 il s'engage dans la Résistance Sud-Aveyronnaise avec trois autres jeunes turripinois : Max GAGNOUD, Jean FERRAND et Maurice JOUFFRAY.

Choisissant le nom de "Michel", il est rapidement remarqué par ses chefs qui lui reconnaissent des qualités exceptionnelles de meneur d'hommes. Ils lui confient alors le commandement de groupes de maquisards qui mènent des opérations contre la milice et l’occupant nazi. Chaque jour, dans des conditions extrêmes, il écrit son quotidien de Résistant dans un petit carnet d'écolier, témoignage vivant de son engagement au service de la France. Blessé à de nombreuses reprises, avec ses compagnons il sabote des lignes à haute tension, des ponts, des locomotives... Après avoir été arrêté le 15 juin 1944, il est enfermé à la prison Burloup de Rodez pendant deux mois et finalement fusillé le 17 août 1944 avec 29 autres prisonniers.

 

Hervé MOLLARD, cousin d'Albert, sillonne l'Aveyron depuis plus de 20 ans dans les pas du maquisard turripinois. Il vous présentera le jeune homme d’exception qu'était Albert THEVENON, son combat contre l'oppresseur qui alla jusqu'au sacrifice suprême pour notre Liberté.

La conférence aura lieu à l'amphithéâtre du collège Saint-Bruno à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 28 juin 2017 à 19h30

 

23/04/2017

Troisième et dernière d'un cycle de trois conférences sur le thème médiéval, découvrez au travers de cette conférence les problématiques de la restauration!

Face à chaque bâtiment ou objet ancien à restaurer, se pose l’éternel problème de savoir jusqu’où aller dans la restauration sans gommer définitivement l’âme du lieu ou de l’objet. Au XIXème siècle, Viollet-le-Duc avait pris position : «restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné.»

Aujourd’hui, nous ne pourrions plus refaire le Château de Pierrefonds ou les fortifications de Carcassonne. Malgré l’avis de ses détracteurs, c’est tout de même premier à avoir jeté les bases de l’éthique que l’on applique aujourd’hui avec quelques nuances.

Le conférencier Christophe Guyonnet, architecte du patrimoine, nous immergera dans ses difficultés «pédagogiques» pour faire admettre aux «donneurs d’ordre» que l’œuvre doit garder sa «lisibilité» par respect pour les générations futures. Jean-Jacques Buigné, vice-président de la Tour Prend Garde, nous racontera aussi son expérience avec les amateurs d’arts qui ont une exigence contradictoire : l’aspect et l’authenticité.

La conférence aura lieu au Grenier des Halles, Place Antonin Dubost,

à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

NOUVELLE DATE : LE MERCREDI 12 AVRIL 2017 à 19h30

Conférence lundi 3 avril 2017 à 19h30

 

05/04/2017

Deuxième d'un cycle de trois conférences sur le thème médiéval, découvrez au travers de cette conférence les coulisses de la création de la maquette du château médiéval de la Tour du Pin!

Un chantier de construction à l’œuvre, entre passé et présent et… en miniature. Quatre cent vingt-six ans après sa disparition (1591-2017), est-il matériellement possible de reconstituer en trois dimensions, à l’échelle, l’édifice qui participa de façon significative à l’histoire du Dauphiné médiéval ? Les sources manuscrites invitent à la démarche - à condition de porter sur elles un regard critique et d’en préciser les limites. La confrontation de celles-ci avec la topographique du site et la mise en volume des bâtiments ouvrent des perspectives nouvelles mais maintiennent aussi des zones d’ombre. C’est de cette expérience, qui convoque à la fois les données historiques et une discipline spécifique, le maquettisme, dont il sera question dans conférence. En attendant de vous dévoiler en septembre 2017, la maquette du château de la Tour du Pin, Jean Micard, maquettiste, et Arlette Perrin, historienne d’art, vous exposeront l’avancée de leur travail mené sous l’égide de l’Association « La Tour prend garde ».

La conférence aura lieu à l'amphithéâtre du collège Saint-Bruno,

à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 11 janvier 2017 à 19h30

 

28/12/2016

Première d'un cycle de trois conférences sur le thème médiéval, découvrez au travers de cette conférence la face cachée des blasons !

 

En héraldique, le blason est la manière de décrire des armoiries, c'est-à-dire de formuler leur blasonnement. Il existe des règles qui régissent sa création, les personnes physiques et morales qui peuvent prétendre à son obtention, son évolution au cours des siècles. Particulièrement utilisé par les chevaliers au Moyen Âge, le blason était un signe de reconnaissance de l'individu ou de sa famille. 

Le blason, emblème des chevaliers d'autrefois n'est-il aujourd’hui qu'un glorieux souvenir? Quelles sont les motifs qui l'ont fait naître? L'héraldique qui traite du blason doit-elle être considérée comme une compilation d'oeuvres picturales ou comme une science?

 

C'est à ces questions qu'Antoine Gaurmeliches, reconstituteur passionné du Moyen-Âge s'efforcera de répondre et qu'il vous familiarisera avec cette partie de l'Histoire restée difficile à comprendre pour les non initiés.

À l'issue de la conférence, nous aurons le plaisir de partager avec vous la traditionnelle galette des rois !

La conférence aura lieu au Grenier des Halles, Place Antonin Dubost,

à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 7 décembre 2016 à 19h30

 

20/11/2016

François Ier n'aurait pas été un tel homme sans les femmes...

 

Les femmes raffolent de sa galanterie et de sa prestance. Mère, soeur, épouses, maîtresses. Nombreuses sont les femmes qui ont entouré d'une même adoration ce monarque magnifique en sa Cour, comme un sultan en son harem!

Elles lui consacreront leur vie entière. Il les célèbrera tant est si bien que Jules Michelet, historien français du XIX°s., réduit son rôle politique à «la guerre pour plaire aux femmes.» Son goût pour la gente féminine est en effet légendaire. François Ier aurait déclaré : «une cour sans dames c’est un jardin sans aucune fleur.»

S’il voue une affection sincère à sa première épouse, Claude de France, il aura néanmoins de nombreuses maîtresses.

Mais surtout, quel monarque aurait-il été si sa mère n'avait pas été là pour hisser son César au sommet et le guider dans ses choix? Elle qui pendant les heures sombres aura les rênes du pouvoir, elle qui conseillera ce fils, si fougueux et inconscient parfois... Et que dire de ses maîtresses qui usèrent de leur influence pour obtenir bien des faveurs! La relation avec les femmes marqua ainsi son règne bien plus que l'on ne croit...

 

Serge Bouchet de Fareins partage son temps entre activités associatives culturelles et création littéraire. Passionné par l’Histoire, plus particulièrement militaire, il a débuté par la biographie de "Journet de l’An II, officier de Napoléon Ier". Président du Comité de l’Ain de la Fondation Maréchal de Lattre, son souci du devoir de mémoire l’a amené à recueillir les témoignages d’une vingtaine de vétérans de la Première Armée Française « Rhin et Danube ». Aimant l’humour, il a également écrit, pour l’association Les gloires napoléoniennes dont il fut le fondateur, une comédie burlesque, "Avis de recherche". Membre de diverses sociétés savantes et associations d’auteurs, très impliqué dans le monde de la mémoire combattante,  il donne aussi des conférences sur des thèmes aussi variés que l’histoire de la Légion d’Honneur, l’argot des «grognards » de Napoléon, les conséquences de la Grande Guerre, etc. 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence jeudi 27 octobre 2016 à 19h30

 

10/08/2016

L'archéologie aérienne n'aura plus de secret pour vous!

 

La prospection archéologique aérienne est aujourd’hui un apport essentiel pour les archéologues du monde entier, et les prises de vues aériennes permettent de détecter de nouveaux sites ou de compléter les connaissances acquises après des fouilles effectuées par les équipes de recherches.

Plusieurs méthodes existent selon le territoire survolé, depuis la prise de vue à bord d’un avion léger ou d’un ULM à l’exploitation d’images satellites. L’arrivée des drones est également un outil supplémentaire bien spécifique et utilisable dans certains types de missions.

Si les repérages archéologiques sont étroitement liés à la nature du sol et des cultures, le support idéal pour ces prospections est constitué par des terres nettoyées, régularisées,après labours, semailles et la croissance des plantes est bien souvent révélatrice d’anomalies liées à la présence en sous-sol de vestiges.

La photo-interprétation archéologique consiste ensuite à examiner avec attention et après traitement numérique des images réalisées en basse altitude. Un nombre assez élevé de confusions peut exister entre les indices photographiés (ancien lit de cours d’eau, canalisations enfouies…) et le travail post-mission est un long travail d’analyse.

 

Alain Bliez, chercheur associé au laboratoire de recherches  UMR 5138 Archéologie et Archéométrie de Lyon. Il est rattaché à une équipe de travail  "Sites et territoires ruraux, du IIe siècle avant J.-C. au V éme siècle après J.-C." dont les recherches s’étendent sur l’espace rural rhônalpin, depuis les conquêtes transalpines du IIe s. av. J.-C. jusqu'à la chute de Rome au Ve siècle.

Cette équipe de recherche bénéficie également de ressources particulières par le biais d'équipes de prospection pédestre et aérienne œuvrant dans le cadre des opérations de fouilles programmées de l'Université Lumière Lyon 2 ou d'études territoriales menées en parallèle, notamment en nord Rhône-Alpes. Alain Bliez pratique l’archéologie aérienne depuis une quinzaine d’années et vous exposera lors de cette conférence tous les aspects de cette discipline qui réunit à la fois le pilotage et l’archéologie.
 

La conférence aura lieu au Grenier des Halles, Place Antonin Dubost,

à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 11 mai 2016 à 19h30

 

01/05/2016

À l'heure des jardins en fleurs, découvrez leur histoire!

 

Dans le cadre de notre prochaine sortie au bord du Lac d'Annecy, nous vous proposons une conférence sur ce patrimoine à part entière que sont les jardins. 

 

Si la Renaissance a donné naissance aux jardins à l’italienne, ils ont évolué au fil du temps et ce depuis l’Antiquité. Très simple au Moyen-âge, le jardin prend de l'ampleur au début du XV°siècle. En Italie d'abord, où il trouve sa place comme décor de la ville. Il gagne aussi la faveur des riches familles qui en agrémentent leur palais. Dans les magnifiques villas de campagne, le jardin devient somptueux. Véritable prolongement de la maison, il est composé avec autant de soins. Les jardins d'Italie séduisent les Français qui font alors appel aux jardiniers italiens pour embellir leur domaine. Ornés de parterres aux savants motifs, de labyrinthes de buis et d'alcôves de verdure, agrémentés de bassins, de jeux d'eau, de statues, de grottes, de ruines, les jardins font l'objet d'une véritable mise en scène. Plus tard, on préfèrera aux jardins parfaitement structurés, une esthétique privilégiant la redécouverte de la nature sous son aspect sauvage et poétique. Ce sont les jardins à l'anglaise...
 

Annie Chikhi, membre du bureau de l’association, vous présentera l’évolution des jardins et l’art de leur ordonnancement. Au travers de nombreuses photos prises lors de ses voyages, vous découvrirez ces écrins de verdure qui subliment les demeures ou les lieux qu’ils entourent.

 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 27 avril 2016 à 19h30

 

22/04/2016

Avec cette conférence, c'est le rêve italien de François Ier qui se révèle à vous !

 

Dès le début de la Renaissance, l'Italie regorge de richesses et de splendeurs. Aussi est-elle convoitée par les puissances européennes.

 

Dès son avènement, François Ier veut reprendre la conquête de l'Italie, entamée par ses prédécesseurs Charles VIII et Louis XII, à commencer par le duché de Milan, qu'il revendique comme étant l'héritage de son arrière-grand-mère Valentine Visconti, épouse du malheureux Louis d'Orléans.

Il mène donc à son tour des guerres en Italie afin de rattacher le duché au domaine royal. À défaut d'un projet politique cohérent, le nouveau roi a le soutien de la noblesse française, jeune et fougueuse, avec des chefs aussi prestigieux que le connétable de Bourbon, La Trémoille, La Palice et le chevalier Bayard.

Ces conflits lui permettent aussi de ramener de nombreuses oeuvres. Il attire à lui des maîtres italiens, dont Léonard De Vinci, qui viendront façonner, embellir ses châteaux. Mais que connait-il au juste de l'Italie, lui qui se rend là-bas pour guerroyer et reprendre possession du duché de Milan ? La Renaissance française est-elle née d'un rêve de conquête ou d'un réel attrait pour la Renaissance italienne?

 

C'est Jean Guichard, ancien professeur d'italien à la faculté de Lyon, fondateur de l'association INIS de Bourgoin-Jallieu, qui dévoilera les raisons de ce rêve. L'occasion d'en savoir davantage sur ces richesses italiennes tantôt convoitées, rapportées, tantôt copiées. Et ce, dans de nombreux domaines : peinture, sculpture, architecture...

 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 27 janvier 2016 à 19h30

 

11/01/2016

Cette conférence inaugure une année placée sous le signe de François Ier !

 

2015, c'était les 500 ans de Marignan. En l’an 1516, François 1er revient d’Italie, auréolé de la gloire qu’il a acquise sur les champs de bataille : Marignan, prise de Milan… Il traverse les Alpes car il veut rendre un hommage à Sainte Marie-Madeleine. Le 28 mai 1516, le roi quitte Lyon avec toute sa suite et accompagné de la Reine Mère, Louise de Savoie, et de son épouse, la Reine Claude. Partant en direction de Pont-de-Beauvoisin, il fait une halte de 3 jours à La Tour du Pin, du 7 au 9 juin 1516.

Cette « date anniversaire » est l’occasion de faire honneur à ce roi à la nature brillante et joyeuse, chef militaire émérite, protecteurs des Arts, dont la légende est parfois écornée…

 

La Renaissance a beau être une période florissante, elle reste souvent méconnue. C’est pourtant l’époque où les Arts prennent un nouvel essor, où les navigateurs repoussent les frontières et les sciences font des avancées considérables !

 

C’est M. Gaurmeliches, membre de l’association des Dam’ Oiseaux, qui viendra nous parler de cette époque. De la vie de François Ier, aux guerres d’Italie, en passant aussi par l’adoubement du roi-chevalier. Vous pourrez découvrir des armes et des costumes exposés.

 

Après la conférence, ce sera l’occasion de partager la galette des rois pour débuter l’année en convivialité !
 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 16 décembre 2015 à 19h30

 

05/12/2015

Avec cette conférence nous terminons l'année en mettant à l'honneur Napoléon. 2015 ayant été marquée par les 200 ans de Waterloo. C'est aussi une façon originale d'appréhender l'histoire par la "petite porte", au travers du langage des soldats dans les camps napoléoniens : "Le Causer Bigorne".

 

Depuis la nuit des temps, les corporations professionnelles ont su “inventer” un langage qui leur soit propre : qu’il s’agisse de moyenâgeux bâtisseurs de cathédrales (compagnons charpentiers, maîtres tailleurs de pierre, architectes...), d’orfèvres, de tireurs d’or, de chapeliers, d’étudiants en médecine découvrant en secret l’anatomie humaine sur des cadavres (d’où le vocable de carabins, dû au scarabée, insecte nécrophage) ou encore de mauvais garçons, tous ont, tout au long de l’Histoire, pratiqué l’argot, le verlan ou le javanais. Parfois les trois. Le militaire n’échappe pas à cette règle tacite : les poilus de 14-18 possédaient leur argot comme, plus proches de nous, les soldats appelés en Algérie ou les vieux durs-à-cuire de la Légion. Les grognards de la Grande Armée de Napoléon, quant à eux, “causaient bigorne”. De cet argot particulier, nombre d’expressions demeurent dans notre parler quotidien.

 

Téléchargez ici le lexique du Causer Bigorne.

 

Invité par notre association, l’écrivain et conférencier Serge BOUCHET de FAREINS, attaché à l’Histoire, plus particulièrement napoléonienne dévoilera devant vous les mystères de ce langage fleuri…

 

Après la conférence, ce sera l’occasion de partager le verre de l'amitié pour célèbrer la fin de l'année!
 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 18 novembre 2015 à 19h30

 

11/11/2015

Cette conférence aura pour thème : "Patrimoine turripinois"

 

En première parti, René Mollard interviendra sur l’église de la Tour du Pin. C’est un monument exceptionnel comme il s'en est tant construit dans l'Isère dans la deuxième moitié du XIX° siècle. D'une part il fallait pouvoir accueillir la population venue de la campagne, d'autre part, montrer que malgré la Révolution, l'Eglise était toujours bien là pour guider les consciences. Les difficultés pour cette construction ne manquèrent pas. Avant de décider la construction d'une nouvelle église, il fallait s'assurer que l'ancienne ne pouvait pas être transformée et donc consulter les architectes de l'époque, plus ou moins mandatés par le Diocèse. Ce furent de longues discussions entre le Conseil de Fabrique et la Mairie. Finalement on opta pour une nouvelle église. Ce fut pendant plus de 4 ans le plus grand chantier de la Tour du Pin.

 

En deuxième partie, Elodie Ferrier nous fera revisiter le thème abordé cette année lors des Journées européennes du patrimoine. Vous avez été nombreux à apprécier l’exposition « Maisons d’hier, maisons d’aujourd’hui » et notamment le film diffusé à cette occasion. Il met en lumière plusieurs maisons, bâtiments et lieux emblématiques de notre ville. Vous pourrez découvrir ou revoir cette vidéo qui a été enrichie suite aux suggestions qui nous ont été faite.

 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Conférence mercredi 21 janvier 2015 à 19h30

 

20/01/2015

Jean-Pierre BLAZIN viendra nous parler d’Emmanuel CRETET (1747-1809), un pontois méconnu.

 

Issu d'une famille de notables de la partie savoyarde du Pont-de-Beauvoisin et après une carrière commerciale prospère, Emmanuel Crétet entre en politique. Élu par le département de Côte d'Or au Conseil des Anciens, il est vite remarqué par Bonaparte sous le Consulat. L'Empereur le choisira pour devenir son ministre de l'Intérieur, charge de première importance dans la conduite de l'Empire.

Travailleur infatigable, il mourra à la tâche après avoir accompli une œuvre immense : Gouverneur de la Banque de France, mise en place du cadastre, co-rédaction et négociation du Concordat, construction de nombreuses routes et de ponts, creusement du canal de l'Ourcq, distribution de l'eau à Paris, embellissement de la capitale (Pont d'Iéna, d'Austerlitz), lutte contre la pauvreté, règlement des inhumations, etc.

Malgré son œuvre colossale il est resté méconnu et ne figure pas même dans les dictionnaires. Il est pourtant inhumé au Panthéon.

 

À l’issue de la conférence, nous partagerons la brioche des Rois.

 

La conférence aura lieu à l'Amphithéâtre du Collège St Bruno, Impasse de la Nation, à La Tour du Pin. ENTRÉE GRATUITE.

Causerie autour des aqueducs romains de Lugdunum 
Mercredi 27 Novembre 2019, à 19h30

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